Syrie, stop à la guerre !

La CGT tient à exprimer son inquiétude concernant la situation créée par l’emploi présumé d’armes chimiques en Syrie. La CGT réclame l’ouverture d’une enquête conduite par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC). Pour rappel, cette institution internationale a pour objectif de veiller à l’application de la Convention Internationale sur les armes chimiques des Nations Unies, par les États membres l’ayant signée.


Nous sommes donc opposés à la mise en place d’une commission soi-disant « indépendante » sous contrôle des USA ou de l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord). Rappelons que l’OTAN est une organisation politico-militaire illégale au regard des lois internationales. 
Autant nous pensons qu’il faut respecter impérativement l’interdiction de l’utilisation d’armes chimiques conformément aux conventions internationales, autant nous sommes contre une surenchère militaire qui risquerait de causer l’emploi d’autres armes sophistiquées de destruction massive.
Les conséquences de cette surenchère seraient imprévisibles mais en tout cas dramatiques.

La lutte pour la Paix s’inscrit dans les priorités de la CGT
Aucune intervention militaire, aucune action violente ne saurait permettre le rétablissement d’une paix juste et durable dans l’intérêt des peuples de cette région mille fois meurtrie.
Ces guerres sont étroitement liées, impliquant des puissances militaires mondiales et régionales à la recherche de zones d’influence, de bases militaires, de marchés, de voies de communication terrestres, aériennes, maritimes ainsi que de voies d’acheminement du gaz et du pétrole et d’accès à la mer.
Les populations en souffrent.


Ce sont surtout les marchands d’armes qui en tirent bénéfice.
Les dirigeants politiques les plus habiles et les plus démagogues en profitent afin de faire perdurer leur pouvoir autocratique, en réprimant les droits et libertés.
Il est urgent de trouver une solution politique pour éviter un conflit aux conséquences incalculables.
Plus de 350 000 morts en 7 ans, il est urgent de trouver une solution politique, sous l’égide de l’ONU, pour le peuple syrien. La guerre est toujours un échec. Elle conduit au chaos et enfante des monstruosités dont sont victimes les peuples et les populations civiles jetées sur le chemin de l’exil.

 

Nous réaffirmons l’urgence d’initiatives pour œuvrer :
- à l’arrêt total des bombardements et à un cessez-le-feu durable ;
- au respect du droit humanitaire par l’ensemble des parties prenantes ;
- à une solution politique à travers un processus de négociations impliquant tous les acteurs concernés (en dehors de Daesh et de ses affiliés), sous l’égide de l’ONU et s’appuyant sur des documents ayant fait l’unanimité des États membres du conseil de sécurité.

 

Montreuil, le 12 avril 2018

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